Informations psychologie et violences

Différentes formes d'agression sont constatées, surtout en milieu universitaire.
Il est donc indispensable de se protéger en amont et de trouver l'écoute adéquate.

Aide psychologique

Idées noires… Stress… Angoisses… Problèmes familiaux… Isolement… Solitude… Difficultés dans vos études…
Vous vous sentez concerné ? Vous êtes étudiant ? Venez en parler au CAMUS !

Vous pouvez rencontrer une psychologue, un.e psychiatre, une diététicienne ou une assistante sociale.
Les consultations sont individuelles, confidentielles et gratuites, sur rendez-vous.

Description du CAMUS sur le site Unistra

 

La Cnaé, nouveau dispositif d'écoute et d'accompagnement

La Coordination nationale d’accompagnement des étudiantes et des étudiants (Cnaé) est un dispositif d’écoute, d’accompagnement et de signalement pour les étudiants qui vivent des situations de mal-être, de violence ou de discrimination. Mis en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, ce service est joignable par téléphone et courriel.

Opérée par l'association "En Avant Toutes", la plateforme Cnaé est joignable de manière gratuite et confidentielle :

En savoir plus sur la Cnaé

Prévention sur la soumission chimique  Mot du doyen

Chères étudiantes et chers étudiants de la Faculté de philosophie,

Ce message de prévention fait suite à un grave incident qui m’a été signalé le 16 septembre dernier : une personne qui souhaite rester anonyme a été victime de soumission chimique à l’occasion d’une soirée d’étudiants de master organisée par l’Amicale.  

Pour rappel, la soumission chimique est définie par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament comme « l’administration à des fins criminelles (viols) ou délictuelles (violences, vols) de substances psychoactives à l’insu de la victime ou sous la menace ».

Renseignements pris, ce fléau est malheureusement en plein essor, y compris sur les campus de l’Unistra. Je souhaite donc vous mettre en garde collectivement à ce sujet, afin que vous puissiez adopter les bons réflexes et vous prémunir contre ce danger.

Dans un contexte festif, quel qu’il soit, il convient en tout premier lieu de surveiller votre verre en permanence : ne laissez pas votre verre, n’acceptez pas un verre qui n’a pas été préparé devant vous. Une solution matérielle peut être de vous munir d’un couvercle anti-drogue, qui vous permettra de protéger votre verre et d’éviter toute administration de substance psychoactive par voie poudreuse ou liquide. Ce type de couvercle peut être acheté sur internet ou auprès d’associations comme « Nous toutes ».

Pour autant, quelles que soient les précautions prises, il est possible qu’elles ne suffisent pas : notamment parce que les agresseurs procèdent parfois à des « piqûres surprises ».  

Si vous êtes victime de ce type d’agression, certains symptômes pourront ressembler à ceux d’une prise d’alcool (euphorie, perte d’équilibre…), mais avec des signes supplémentaires et inhabituels qui devront vous alerter : bouffées de chaleur, tête qui tourne, salivation, hallucinations, avec une intensité qui ne correspond pas à la quantité d’alcool bue.  

Si vous ressentez ce type de symptômes, un réflexe essentiel est de ne pas rester seul.e. Il faut s’entourer d’au moins une personne de confiance, et appeler immédiatement un service d’urgence : Samu (15), pompiers (18), numéro d’urgence européenne (112).

Il vous faudra ensuite très rapidement faire un test de dépistage de drogue, car ce type de substance ne reste que 6h dans le sang et 12h dans les urines. Un test capillaire restera également possible 4 à 5 semaines après l’événement, à condition de ne pas vous être coupé les cheveux et de ne pas non plus les avoir décolorés.

Il sera en outre fondamental de porter plainte.

Enfin, plusieurs dispositifs vous seront accessibles pour bénéficier d’une aide psychologique :

  • Des numéros d’aide :
    • Violences Femmes info : 3919 (7j/7, 24h/24)
    • Viols femmes informations : 0800 05 95 95 (de 10h à 19h du lundi au vendredi)
  • Le dispositif Santé psy étudiants de l’Unistra, qui vous mettra en relation avec des professionnels de santé

N’hésitez jamais à demander de l’aide pour faire face à ces situations.

Dans l’espoir de vous avoir aidé.e.s par ce message,

Bien cordialement,

Emmanuel Salanskis

Lutte contre les violences sexistes

L’Université de Strasbourg s’engage pour lutter contre toute forme de violences sexistes, sexuelles ou homophobes (VSSH).

Que vous soyez victime ou témoin

Vous pouvez contacter la Cellule VSSH, cellule d’écoute et d’accompagnement, à l’adresse violences-sexistes[at]unistra.fr.
Des spécialistes de l’aide aux victimes, tenues au secret professionnel (médecins, psychologues, assistantes sociales…) vous aideront à mettre des mots sur ce qui vous arrive. Elles répondront dans les 48h et vous proposeront un rendez-vous dans les 5 jours ouvrés.
Vous avez également la possibilité de contacter l’Association SOS Aide aux habitants – France Victimes67 en appelant le 03 88 79 79 30, en mentionnant le code « université ».
L’association est agréée par le Ministère de la justice et conventionnée avec l’Unistra. Des psychologues et des juristes vous reçoivent au sein d’une antenne de l’association se trouvant aux abords du campus Esplanade.

De quoi parle-t-on ?

Agissements sexistes

Art. L. 1142-2-1 du Code du travail : « Nul ne doit subir d'agissement sexiste, défini comme tout agissement lié au sexe d'une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. »

Harcèlement sexuel

Article 222-33 du Code pénal créé par la Loi n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 1
« I. - Le harcèlement sexuel est le fait d'imposer à une personne, de façon répétée, des propos ou comportements à connotation sexuelle qui soit portent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante.
II. - Est assimilé au harcèlement sexuel le fait, même non répété, d'user de toute forme de pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers. »

Pour en savoir plus

Vous trouverez des renseignements et ressources utiles sur la page Unistra dédiée aux VSSH

Ne restez pas seul⋅es, sortez du silence.

Service social à l'Université de Strasbourg

Service social du Crous de Strasbourg

8 bis rue de Palerme (entrée “service social”)
67000 Strasbourg
03 88 21 28 48 – secretariat.social[at]crous-strasbourg.fr

Ouverture du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h

Pour prendre rendez-vous avec une assistante sociale, un seul outil : la plateforme “Mesrendezvous”

Toutes les informations concernant le service social du Crous sont disponibles dans la rubrique Assistantes sociales du site Unistra.